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Chanting - Heart Sutra - S​ū​tra du C​œ​ur

from ALBUM - M​é​ditations Automne 2016 - Gratuit by Jan Janssen

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about

Le Sutra du Cœur signifie « le grand cœur de la sagesse parfaite » ou « le cœur de la grande sagesse transcendante ». Il est consacré à l'enseignement de sunyata, qui est traduit par « vacuité », un sujet central de la philosophie bouddhiste. Le terme sunyata n'est pas facile à traduire. On peut tirer une parallèle avec les idées de la science quantique sur les éléments constitutifs de la matière. Sa conception selon laquelle toute vie est composée de particules solides indestructibles, a évolué parmi les physiciens impliqués dans le subatomique pour se rendre compte qu'il n'y a pas d’objets, mais seulement des processus en constante évolution, « une danse continue de l'énergie ». On peut prendre cette observation scientifique comme une métaphore pour l'expérience de quelqu'un en absorption méditative qui, à travers le silence en lui, se rend compte que tout ce qui existe dans le monde n'est qu’un enchainement de brefs moments de conscience. Il dit qu'"il n'y a pas de forme sous laquelle cette énergie universelle n'est pas partout ; la forme et l'énergie s'infiltrent constamment dans une danse de molécules en constante évolution, créant notre univers." Cette réalisation profonde de la vacuité correspond avec l’aspect « Observateur Neutre » du Soi Supérieur.

The Heart Sutra means "the great heart of perfect wisdom" or "the heart of great transcendent wisdom". It is devoted to the teaching of sunyata, which is translated as "emptiness", a central subject of Buddhist philosophy. The term sunyata is not easy to translate. We can draw a parallel with the ideas of quantum science on the constituent elements of matter. His conception that all life is composed of indestructible solid particles, has evolved among the physicists involved in the subatomic to realize that there are no objects, but only processes in constant evolution, "a continuous dance Energy ". We can take this scientific observation as a metaphor for the experience of someone in meditative absorption who, through the silence in him, realizes that everything that exists in the world is only a chain of brief moments of conscience. He says that "there is no form in which this universal energy is not everywhere; form and energy constantly infiltrate in a dance of molecules in constant evolution, creating our universe." This deep realization of emptiness corresponds with the "Neutral Observer" aspect of the Higher Self.

lyrics

Le Sûtra du Cœur de la prajñâ pâramitâ
Traduit par Xuanzang, le maître de la loi de la triple corbeille sous la dynastie Tang
Lorsque le bodhisattva Maître-en-contemplation pratique la profonde prajñâ pâramitâ, il voit que les cinq agrégats sont tous vides et se libère de toutes les souffrances.
Shâriputra, les formes ne sont pas différentes du vide, le vide n’est pas différent des formes, les formes sont le vide, le vide est les formes. Il en va de même des sensations, des perceptions, des constructions mentales et des consciences.
Shâriputra, tous ces éléments ayant l’aspect du vide, ils n'apparaissent ni ne disparaissent, ils ne sont ni souillés ni purs, ils ne croissent ni ne décroissent. C’est ainsi que dans le vide, il n’y a pas de forme ni de sensation, de perception, de construction mentale et de conscience.
Il n’y a pas d'œil, d'oreille, de nez, de langue, de corps ni de mental. Il n’y a pas de forme, de son, d'odeur, de saveur, de tangible ni d'élément. Il n’y a pas de domaine du visuel et ainsi de suite il n'y a pas de domaine de la conscience mentale.
Il n’y a pas d'ignorance et non plus cessation de l’ignorance et ainsi de suite il n'y a pas de vieillesse ni de mort et non plus cessation de la vieillesse et de la mort. Il n’y a pas de souffrance, d'origine, d'extinction ni de chemin. Il n’y a pas de connaissance et pas plus d'obtention puisqu'il n'y a rien à obtenir.
Comme le bodhisattva s’appuie sur la prajñâ pâramitâ, son esprit ne connaît plus d'empêchement et comme il ne connaît plus d'empêchement, il est dénué de crainte. Libéré des méprises et des pensées illusoires, il accède au nirvâna. Comme les bouddhas des trois temps s’appuient sur la prajñâ pâramitâ, ils réalisent l'anuttarâ samyak sambodhi.
Sache donc que la prajñâ pâramitâ est la grande formule magique, la grande formule du savoir, la formule suprême, la formule inégalée qui permet de supprimer toutes les souffrances, elle est vraie et non pas vaine. C'est pourquoi j'enseigne la formule de la prajñâ pâramitâ. J'enseigne ainsi la formule : Gate, gate, pâragate, pârasamgate, bodhi, svâhâ!
Référence canon sino-japonais de Taishô : volume VIII, livre 251, p. 848c.

The Heart Sutra of the prajñâ Pâramitâ
Translated by Xuanzang, the master of the law of the triple basket in the Tang dynasty
When the master-in-contemplation bodhisattva practices the deep prajñâ Pâramitâ, he sees that the five aggregates are all empty and frees himself from all suffering.
Shâriputra, the forms are not different from the void, the void is not different from the forms, the forms are the void, the void is the forms. The same is true of sensations, perceptions, mental constructions and consciousnesses.
Shâriputra, all these elements having the aspect of the void, they neither appear nor disappear, they are neither soiled nor pure, they neither increase nor decrease. This is how in the void there is no form and no feeling, no perception, no mental construction and no consciousness.
There is no eye, ear, nose, tongue, body or mind. There is no form, sound, smell, flavor, tangibility or element. There is no realm of the visual and so on there is no realm of mental awareness.
There is no ignorance and no more cessation of ignorance and so on there is no old age and no death and no more cessation of old age and death. There is no suffering, origin, extinction or path. There is no knowledge and no more obtaining since there is nothing to obtain.
As the bodhisattva leans on the prajñâ Pâramitâ, his mind knows no more hindrance and as he does not know any more hindrance, he is devoid of fear. Freed from misunderstandings and illusory thoughts, he accedes to nirvana. As the three-time Buddhas rely on the prajñâ Pâramitâ, they perform the anuttarâ samyak sambodhi.
Know therefore that the prajñâ Pâramitâ is the great magic formula, the great formula of knowledge, the supreme formula, the unequaled formula which makes it possible to remove all suffering, it is true and not in vain. This is why I teach the formula of prajñâ Pâramitâ. I teach the formula: Gate, gate, Pâragate, Pârasamgate, bodhi, svâhâ!
Taishô Sino-Japanese canon reference: volume VIII, book 251, p. 848c.

credits

from ALBUM - M​é​ditations Automne 2016 - Gratuit, track released May 7, 2020

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